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Projet DevOasis (APEB)

Sous-titre : Projet d’appui aux acteurs locaux pour un développement rural durable des oasis du sud Algérien
Résumé :
Dans le cadre du programme PAP ENPARD (Programme d'action pilote pour le développement rural et l'agriculture, Algérie) initié entre la délégation de l’Union européenne en Algérie et l’État algérien, le CARI met en oeuvre le projet « Appui aux acteurs locaux pour un développement rural durable des oasis du sud algérien ». Ce projet est réalisé en partenariat avec l’APEB (Association pour la Protection de l'Environnement de Beni Isguen) et l’association El Argoub à Laghouat, auxquelles viennent s’associer l’Université de Ouargla et l’association de sauvegarde du patrimoine de Guerrara.
Pays : Algérie
Ville : Laghouat, Ghardaïa, Ouargla, Béchar, Illizi et Adrar
Année : 2018
Budget : 312 860 euros
En savoir plus :

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Présentation du projet

Contexte: 

L’Algérie est directement concernée par l’instabilité installée depuis des années dans la zone saharienne. Toutefois, depuis les évènements d’In Amenas en 2013, la situation sécuritaire semble s’être stabilisée. De la même manière, les évènements de Ghardaïa semblent être définitivement éteints. 

Sur le plan économique, l’Algérie connait actuellement une crise profonde liée à la chute du prix du pétrole venant remettre en question le modèle économique sur lequel le pays s’est construit depuis plusieurs dizaines d’années, qui lui a notamment permis de rembourser sa dette en 2003. Cette situation accentue la nécessité de transformer ce modèle pour amener une économie plus diversifiée et impliquant l’ensemble des secteurs.

Les oasis d’Algérie représentent la plus grande superficie des oasis du Maghreb, soit environ 93 000 hectares. Aujourd’hui les oasis sont confrontées à diverses crises liées aux sécheresses successives, la surexploitation des ressources en eau. En effet, les remontées des eaux causent l’asphyxie des palmiers, le désinterêt des politiques agricoles pour les oasis. Ce désintérêt s’illustre par l’absence de réformes foncières qui conduisent vers un morcellement de plus en plus important des parcelles, mais aussi l’absence de politiques agricoles spécifiques visant ces petites surfaces et permettant la création de valeur ajoutée. [MB1] L’enclavement et le déficit de services publics de santé et d’éducation sont eux aussi à l’œuvre poussant les populations à migrer vers les villes du nord.

C’est dans ce contexte que le CARI et l’APEB interviennent en Algérie par le biais d’un projet dans le cadre du RADDO pour promouvoir un développement rural durable des oasis du sud algérien à travers le renforcement des capacités des acteurs de la société civile oasienne et leur mise en réseau, ainsi que l’appui au développement de filières de productions agricoles en vue de contribuer au développement économique de ces régions.

Les oasis sont souvent localisées en milieu désertique saharien marqué par l’aridité climatique (moins de 100 mm de pluie/an), une ETP extrême (2000 mm/an en moyenne) et des températures caniculaires (50-55°C) en saison estivale. Il s’agit aussi de régions ventées, endoréiques où les sols agricoles sont quasi inexistants à l’exception de quelques niches (dayas, alluvion d’oued) malgré l’immensité du Sahara. 

Projet/Programme: 

  • Nom :  Projet d’appui aux acteurs locaux pour un développement rural durable des oasis du sud Algérien.
  • Partenaires :  
  • Centre d’actions et de réalisations internationales (CARI) (France)
  • Association pour la protection de l’environnement de Béni Isguen (APEB) (Algérie)
  • El Argoub (Algérie)
  • Durée: 2 ans
  • Objectifs :

Objectif global

  • Promouvoir un développement rural durable des oasis du sud algérien par le renforcement des organisations de la société civile et le développement d’activités génératrices de revenus.

Objectifs spécifiques

  • Appuyer et renforcer les compétences techniques et organisationnelles des organisations des oasis.
  • Soutenir les initiatives locales contribuant au développement économique et durable des oasis 
  • Résultats attendus :
  • Résultat 1 : Les organisations oasiennes sont identifiées et renforcées dans leurs capacités organisationnelles et de gestion
  • Résultat 2 : Les organisations oasiennes sont organisées en réseau au sein du RADDO pour un plaidoyer en faveur du développement durable des oasis
  • Résultat 3 : Les organisations oasiennes sont renforcées dans le domaine de la production et de la valorisation des produits oasiens
  • Résultat 4 : Des activités économiques productives contribuant à l’émergence d’activités génératrices de revenus et un développement durable des oasis sont soutenues par la mise en place d’un fonds

 

  • Description de l’action:

Le projet proposé va permettre d’améliorer de façon générale les conditions de vies des populations vivant dans les zones pilotes (Laghouat, Ghardaïa, Ouargla, Béchar, Illizi et Adrar) grâce au renforcement de leurs capacités en gestion mais également dans le montage de projet et le plaidoyer. Cela renforcera leur aptitude à répondre aux enjeux de développement local. L’organisation en réseau viendra renforcer l’accès à l’information, le partage d’expérience dans les domaines de la production et de la valorisation des produits, et enfin leur capacité d’influence pour l’émergence d’un contexte favorable au développement rural local.

R1 : 

  • Recensement et sélection des associations et groupements bénéficiaires
  • 2 formations à l’organisation et la gestion administrative et financière
  • diagnostic participatif de filières de production
  • 2 formations/actions au montage de projet et la recherche de financement 

R2 : 

  • 1 formation du point focal RADDO au suivi/évaluation 
  • 1 formation des associations et groupements à l’animation de réseau 
  • 1 organisation d’une rencontre annuelle 
  • définition d’un plan d’action annuel
  • 1 formation au plaidoyer 
  • élaboration d’une stratégie nationale de plaidoyer
  • 2 ateliers régionaux 
  • 1 atelier national 
  • 1 plan de communication rédigé
  • rédaction d’une étude nationale sur les oasis
  • diffusion des informations sur les oasis dans les médias et notamment les radios rurales

R3 : 

  • 2 formations techniques par an (agroécologie, conduite du palmier, irrigation)
  • aménagement d’unités phoenicicoles
  • 1 formation aux formes d’organisation de l’économie sociale et solidaire 
  • 2 voyages nationaux de partage d’expérience
  • 1 voyage d’étude régional 

R4 : 

  • définition des termes de références et procédures du fonds de soutien aux initiatives oasiennes
  • organisation d’un comité de sélection
  • sélection des initiatives
  • appui/conseil auprès des porteurs de projet

 

  • Bénéficiaires :

Les organisations de la société civile de la région de Laghouat, Ghardaïa, Ouargla, Béchar, Illizi et Adrar, les associations féminines, les collectivités locales et l’université de Ouargla.

  • Budget : 312 860 euros 
  • Détail du financement selon les bailleurs / perspectives de financement :
  • UE : 281574 euros
  • AFD : 31286 euros
  • Premier résultat (si on dispose de ces informations) :
  • 170 personnes formées (143 hommes et 24 femmes)
  • 9 formations
  • 1 document sur l’étude nationale sur l’état de lieux des oasis algériennes
  • 2 newsletters du projet 
  • 2 ateliers régionaux
  • 2 voyages d’études (national et international)
  • 1 rencontre annuelle
  • 3 journées d’échanges
  • 63 associations recensées (25 représentent le noyau dur du RADDO)
  • 1 stratégie de plaidoyer
  • 1 note de position
  • Animation en continue du RADDO
  • 4 micro-projets soutenus 
  • Quels sont les moyens techniques / équipements ?

Un bureau et des fournitures administratives (ordinateur, imprimante, téléphone, etc)

  • Quels sont les moyens humains (personnes impliquées)  
  • Le CARI qui assure la supervision du projet en sélectionnant le personnel de coordination et les intervenants du projet et qui appui la réalisation des activités de terrain
  • L’APEB qui choisit le personnel local et qui coordonne les activités sur le terrain
  • El Argoub, qui est directement impliquée dans la mise en place des formations, notamment techniques, grâce à son expertise 
  • GTDPO (Groupe de travail pour le développement de la palmeraie de Ouargla)
  • ASPG (Association de sauvegarde du patrimoine de Guerrara)

Pour en savoir plus: 

  • Nom et contact de la personne de référence (chef de projet ou coordinateur) :
  • Coordinatrice du RADDO international : BOURJAC Mathilde oasis@cariassociation.org  
  • Coordinateur national du projet Algérie : MOULAI Adel  moulaiadel@hotmail.com  
  • Chargé de mission Algérie : YAHAYA Ahamed  carioasisalgerie@gmail.com 

Pour la suite du projet: 

  • Quels sont les points à améliorer ?
  • L’ancrage territorial
  • L’intégration des femmes 
  • Les unités phoenicicoles 
  • Quelles perspectives dans l’avenir ?
  • Terminer dans les bonnes conditions les activités restantes du projet 
  • Rechercher des financements pour accompagner l’action 
  • Encourager les porteurs d’initiatives oasiennes
  • Autonomisation du centre Akrez

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