Pacification des conflits dus aux déplacements de population grâce à la lutte pour la préservation de l'environnement et l'appui au développement agricole durable à Iréli.
Au niveau alimentation, le déficit vivrier est persistant d’année en année, la production est peu diversifiée, et le niveau d’équipement est faible. De plus, une menace d’ensablement persiste sur les parcelles.
Le pays dogon, dans lequel est situé le village d’Iréli, a connu une forte progression du tourisme jusqu’en 2010. A cause de la situation d’insécurité, les touristes ont déserté le Mali, provoquant un gros manque à gagner à ceux qui ont tenté de se reconvertir dans le tourisme. La pauvreté est très forte et l’exode rural des jeunes amplifie encore plus ce phénomène.
Historique des interventions sur la zone d’intervention:
L’ADESAF entretient des relations de coopération fortes avec la commune de Sangha, et ce à tous les niveaux institutionnels depuis plus de sept an
Problématique justifiant une intervention :
L’avancée inéluctable de la dune de sable menace directement le village d’Iréli. De plus, les conditions de pauvreté et d’insécurité alimentaire provoquent une série de migrations de jeunes ou de migrations saisonnières. Protéger les terres cultivables de l’ensablement contribue à améliorer les conditions de vie des agriculteurs, et contribue au développement local.
Projet
Nom : Développement local durable à Ireli
Partenaires : La mairie de Sangha, Léo Lagrange Solidarité Mali (LLSM)
Durée : 24 mois.
Objectifs : Freiner le processus de déplacement des populations par le renforcement des capacités des populations du village d’Iréli pour gérer leurs ressources locales : maraîchères et environnementales.
Lutte contre l’ensablement des terres de cultures
Renforcer et autonomiser les femmes
Aider à la formation et l’autonomisation des populations
Résultats attendus :
L’avancée de la dune est freinée sur 20 ha
Un règlement de gestion des espaces traités est élaboré
Des femmes se réunissent en coopérations et sont formées aux techniques de gestion
Les femmes de groupements sont formées à l’agroécologie, au maraîchage, à l’arboriculture et bénéficient d’une parcelle de deux hactares.
Description de l’action :
Fixation de la dune
Renforcement des capacités des femmes faisant partie des groupements : aménagement des parcelles, formation des femmes à l’agroécologie, ateliers culinaires.
Formation à la gestion collective et à la participation locale : formation aux outils de gestion d’une association et d’une coopérative, amélioration de la participation des femmes à la vie locale et aux instances de décisions locales
Bénéficiaires :
Directs : les acteurs qui réalisent l’activité bénéficiant ainsi de toutes les formations et qui rendent compte aux villages des résultats de la réalisation, c’est-à-dire les 70 membres du Comité Villageois de Développement et les 276 femmes des huit groupements du village d’Iréli qui bénéficieront d’une parcelle aménagée et de formations en aboriculture et agroécologie.
Indirects : les personnes concernées par les résultats du projet à travers leurs champs, les pistes de passages, l’enrichissement des pâturages.
Budget : (introuvable)
Détail du financement selon les bailleurs / perspectives de financement : Mairie de Sangha.
Quels sont les moyens techniques / équipements ?
Pour la réalisation des activités de lutte biologique ces séances de formation concernent : le prétraitement des semences d’herbes : des plantes herbacées sont semées à l’intérieur des cadrats en hivernage. Leur germination contribue à la fixation du sable. Les plantes herbacées utilisées sont : l’Andropogon gayanus, le cram-cram, le Dah et le Sésame. La plantation des pousses d’arbres : les activités de plantation portent sur les plants d’arbres. Les espèces prévues sont celles du milieu telles l’Acacia raddiana, le Bauhinia rufesens, le Piliostigma reticulatum, le Balanites aegyptiaca, le dattier du désert, l’Acacia senegal.
Outils pour les activités de fixation de la dune : ficelles, cordes, piquets, brouettes.
Quels sont les moyens humains (personnes impliquées) ?
Un ingénieur agronome qui formera sur la fixation de la dune. Un technicien d’action social. Les villageois qui travaillent de manière bénévole aux travaux d’aménagement des parcelles et de la fixation de la dune.