Malgré la fragilité de la situation de l’oasis de Figuig, celle-ci a toujours joué un rôle stratégique face à l’avancée du désert. En fait, sa position de zone frontière fait d’elle un berceau d’une ancienne et riche civilisation dont les architectures en pisé, les pratiques de gestion des eaux et l’organisation sociale ne sont que des éléments apparents. Néanmoins et sous le poids de plusieurs facteurs, naturels et humains, le système oasien a connu des mutations profondes matérialisées par le tarissement de la nappe, la salinité des sols, l’avancée de la désertification, la mort des palmiers, la migration et dégradation et l’éclatement du cadre bâti.
Cette situation inquiétante, pousse à réfléchir aux éventuelles stratégies de revalorisation de l’oasis sur la base de préservations et de la valorisation de ses diverses ressources afin d’améliorer le cadre de vie des ksouriens et pourquoi pas sauver l’oasis en intégrant cette richesse dans le développement durable.