La présente étude s’inscrit dans la première phase du projet TERO (Territoires Engagés pour la Résilience des Oasis), dont l’objet est de contribuer à l’amplification de l’engagement des jeunes oasiens pour améliorer la résilience systémique et citoyenne face au changement climatique au sein des oasis de trois pays (Maroc, Mauritanie, Tunisie). Le projet TERO est coordonné par France Volontaire (FV) et rassemble au sein de son consortium six structures venant de France, Italie, Maroc, Mauritanie, Tunisie (respectivement France Volontaires, CARI, FOCSIV, AOFEP, Tenmiya et ASOC). Il regroupe plusieurs réseaux d’acteurs dont le réseau de France Volontaires et celui de FOCSIV, toutes deux structures d’envoi de volontaires, et le Réseau Associatif de Développement Durable des Oasis (RADDO) agissant pour la sauvegarde et le développement des oasis.
Les partenaires du projet TERO, et notamment ceux du sud (AOFEP, ASOC, Tenmiya) ont souhaité affiner l’évaluation des besoins par une petite étude, transversale aux 3 pays ciblés (Maroc, Mauritanie, Tunisie). Cette étude visait à identifier ce qui fonde l’engagement des jeunes oasiens au niveau local et, plus particulièrement sur leur engagement sur les questions environnementales (motivations, freins, limites). L’objectif recherché était de comprendre par quels leviers les associations peuvent mieux sensibiliser et mobiliser des jeunes oasiens, en partant de leurs intérêts, de leurs attentes et de leurs perceptions des problématiques liées aux changements climatiques et aux questions de développement durable.
Compte tenu des moyens disponibles, l’ambition de cette étude se voulait modeste. Il s’agissait principalement de :
L’étude n’avait donc pas pour ambition d’apporter des éléments exhaustifs sur la base d’une recherche scientifique permettant la comparaison de situations territoriales et associatives, mais plutôt de mieux cerner la situation de l’engagement des jeunes oasiens, et les questions qu’elle pose. De ce fait, le choix a été fait de baser le travail sur des dires d’acteurs, et de valoriser leur paroles d’expérience.
Le CARI a été chargé de piloter la réalisation globale de l’étude, du travail bibliographique, et des enquêtes auprès des jeunes oasiens dans les trois pays Maroc, Mauritanie et Tunisie. France Volontaires et les partenaires du projet ont été chargés de réaliser les enquêtes sur le terrain, ainsi que la mise en forme des données recueillies. CARI et France Volontaires ont fait appel au CIEDEL pour le cadrage de l’étude, l’analyse des données recueillies et pour la rédaction de ce rapport final.