Le développement de l’agriculture dans les régions sahariennes s’inscrit autour de deux axes complémentaires :
Le premier est celui de la préservation des anciennes palmeraies qui constituent un patrimoine important et qui joue un rôle primordial dans l’équilibre écologique et social du milieu oasien. Ces anciennes oasis se caractérisent par une fragilité et des contraintes complexes ce qui rend assez difficile l’intervention sur ce milieu. On constate une dégradation continue de ces écosystèmes et une portée limitée des interventions des pouvoirs publics.
Le deuxième axe repose sur l’extension du patrimoine foncier agricole par la mise en valeur des nouvelles terres. La politique de mise en valeur agricole, qui a mobilisé des moyens financiers et humains importants, présente de nombreuses insuffisances dont les plus importantes tournent autour du mauvais choix du profil des candidats, les modèles d’exploitations inadaptés et le manque d’inefficacité du dispositif institutionnel chargé de la mise en œuvre de cette politique.