Les oasis souffrent du manque d’eau et de la dégradation des terres, mais aussi de la pollution humaine. Les déchets ménagés qui jonchent les chemins, les parcelles, les drains font actuellement partie du paysage oasien. Il n’est plus possible de faire un pas sans voir un sac bleu caché derrière une plante ou un bosquet.
Mais vivre dans une déchèterie c’est "NON !" pour beaucoup d’habitants de l’oasis de Chenini. Malgré l’importance de la tâche, deux associations se sont relayées pour organiser des journées de ramassage de déchets dans différentes parties de l’oasis. Ces actions ont permis de mobiliser une soixantaine de personnes sur le site de Ras El Oued et de diffuser des messages sur les problématiques de la pollution et l’impact des changements climatiques à venir.
C’est l’Association Forme et Couleur Oasienne (AFCO) qui a été à l'initiative de la première journée et a permis de mobiliser les jeunes du Croissant Rouge de Gabès, du mouvement-stop pollution, de l’Association de Sauvegarde de l’Oasis de Chenini, l’Association International des étudiants en science économique et commerciale (AIESEC). Le flambeau a ensuite été repris dès le samedi par l’Association du Tourisme Solidaire au Sud (ATSS).
Seulement malgré l’effort et la mobilisation, les actions sont à continuer et les mentalités doivent encore changer. Cela ne doit pas être seulement le rôle des associations de se préoccuper de la situation environnementale dans les parcelles agricoles.