Le projet GDEO, lancé depuis 2014, est une initiative portée par l’État tunisien et cofinancé par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM). Il vise à renforcer les liens entre le gouvernement et la société civile ainsi que de développer et piloter une nouvelle approche dynamique participative qui améliorera la résilience de l’écosystème oasien traditionnel.
L’atelier de clôture a réuni les représentants de 3 ministères (ministère de l’Agriculture, ministère des Ressources hydriques et de la pèche et le ministère des Affaires locales et de l’Environnement), certains maires et députés, les CRDA des gouvernorats oasiens (Gabes, Gafsa, Tozeur, Kebili) ainsi que plusieurs associations de gestion locale de l’eau (GDA : Groupement de développement agricole).
Les associations du RADDO ont pu faire la diffusion du plaidoyer national en Tunisie sur la question de la mise en place d’un cadre législatif pour les oasis. De plus, l’ASM Gafsa est intervenue sur le sujet : « Une oasis, une communauté, une ONG et une reconnaissance SIPAM ». L’accent a été mis sur la question de « La charte nationale pour la sauvegarde et le développement des oasis historiques de Tunisie » (2013) et la question de la reconnaissance légale des écosystèmes oasiens en Tunisie comme écosystèmes vulnérables.
Pour finir, le gouvernement tunisien a pu présenter les grandes lignes de son futur projet pour les oasis. Il s’agit du Projet de Gestion Durable des Paysage Oasien en Tunisie : le projet WAHA. Ce projet est financé à hauteur de 50 millions de dollars US par la Banque Mondiale.
Le projet a pour ambition de renforcer la gestion intégrée (avec une participation multiacteurs) des paysages oasiens dans les gouvernorats de Gabès, Gafsa, Kébili et Tozeur. Pour cela le projet vise à :
Le projet sera doté d’une Unité de Gestion de Projet (UGP) doté de personnel provenant des ministères et d’autres départements. Ainsi qu’une Unités Régionales d’Exécution du Projet (UREP) qui assura la supervision et la coordination des activités du projet.