Presque toutes les langues possèdent une « oasis ». Le mot est inscrit au lexique mondial de l’humanité. Étymologiquement, il vient du copte qu’on parlait en Égypte ancienne et désigne un lieu d’habitation. L’histoire en a fait une enclave, un coin de terre fertile sur un point d’eau isolé, puis une étape sur la route des nomades, des armées et des commerçants. Ainsi s’est inscrit, dans notre imaginaire (post) colonial, cet îlot de verdure dans un désert de sable, où broutent les dromadaires à l’ombre des palmiers dattiers.