La rose à parfum est cultivée sur environ 900 hectares dans la vallée du Dadès, dans la région de Souss-Massa-Drâa. Elle bénéficie d'une classification AOP. Chaque année, environ 3000 tonnes de roses sont récoltées. Elles sont déclinées pour plusieurs usages. Elles peuvent être distillées pour les parfums, utilisées en eau pour tonifier et rafraîchir, en huile pour nourrir et fortifier, séchées pour décorer et parfumer, ou bien en arôme pour cuisiner. Elles représentent une manne économique non négligeable. Par exemple, l'huile essentielle de rose peut se vendre jusqu'à 7000 euros le kilo.C'est le produit dérivé le plus cher. Le kilo de pétales frais vaut environ 2 euros. La rose est un des atouts touristiques majeurs de la région.
Au printemps, juste avant la récolte, la vallée du Dadès est recouverte d'un manteau rose qui magnifie le paysage, déja grandiose. Secteur précieux, l'exploitation de la rose à parfum fait l'objet de plusieurs projets, dans le cadre du pilier II du Plan Maroc Vert ainsi que dans le cadre d'un partenariat entre la Fédération Interprofessionnelle Marocaine de la Rose à Parfum (FIMAROSE) et l'Etat marocain (2012-2020) pour augmenter la superficie des rosiers et la qualité des produits (Hrou Abouchrif).
L'AOFEP, point focal du RADDO au Maroc, s'est rendue sur place dans le cadre de son partenariat avec l'Agence Nationale pour le Développement des Zones Oasiennes et de l'Arganier (ANDZOA), pour le projet "Unité itinérante de sensibilisation ‘Sauvons nos oasis’". Ce projet vise à sensibiliser les acteurs locaux et notamment les jeunes oasiens sur les richesses et les menaces qui pèsent sur les oasis, et les inviter à assumer leur rôle capital dans la sauvegarde et le développement de leur environnement. La mobilisation du minibus de sensibilisation a permis aux trois membres présents d'installer un stand et de communiquer avec les visiteurs et les exposants.