Ont participé à cet atelier, des experts nationaux et internationaux à l’origine du lancement de "l'Initiative Oasis Durables", notamment la FAO, l’UMA, l’UNESCO, le programme sur la biosphère et l'homme (man and biosphère program), l'association CARI, le Réseau associatif de Développement Durable des Oasis (RADDO), le Conseil International des Dattes et l’ANDZOA. Etaient présents également des représentants de pays concernés par la question des oasis tels que l’Egypte, la Jordanie, le Sultanat d’Oman, la Palestine et le Mexique.
Il est à souligner que cet évènement s’inscrit dans le processus initié par le Royaume du Maroc lors la COP22 tenue à Marrakech en novembre 2016 et rappelé lors de la 12ème édition du Salon International de l’Agriculture « SIAM » à Meknès en avril 2017.
Cette initiative est soutenue par l’ensemble des participants qui se sont joints au Maroc pour débattre des nouvelles approches et politiques à mettre en œuvre pour la reconnaissance, la préservation et le développement solidaire des Oasis comme modèle de résilience aux changements climatiques. Il est à rappeler que l’Initiative Oasis Durables, soutenue par des acteurs du niveau national et international, vise à mobiliser des financements pour la mise en œuvre de projets dans les régions oasiennes ciblant les objectifs suivant :
L'association CARI et le réseau RADDO qu'il coordonne sont intervenus à la tribune et soutiennent l'Initiative Oasis Durables.
Au cours de son intervention, Jean-Baptiste Cheneval, coordinateur international du RADDO, a rappelé plusieurs enjeux et principes qui doivent guider l’action. Tout d’abord la nécessité de reconnaître le rôle des oasis dans la lute contre le changement climatique et le rôle structurant qu’elles jouent pour les zones arides. Les oasis sont de véritables pôles économiques qui contribuent à l’atteinte des objectifs de développement durable. Ainsi pour les membres du RADDO la préservation des oasis est indispensable et doit se faire à travers une approche globale prenant en compte les différentes composantes de ces agro-écosystèmes qui sont à la fois des zones de production et des zones de vie. L’agriculture familiale y joue d’ailleurs un rôle essentiel et doit faire l’objet d’appuis spécifiques. Leur développement ne peut se faire qu’en intégrant la notion de durabilité à toute action entreprise permettant d’assurer la viabilité économiques des activités tout en assurant le renouvellement des ressources naturelles indispensables à la survie des populations. Cette dynamique sera possible uniquement en suivant une approche territoriale dépassant les visions sectorielles et associant l’ensemble des acteurs du développement local.