Le RADDO regroupe historiquement des associations actives dans les oasis d’Algérie, du Maroc, de Mauritanie, et de Tunisie. Depuis 2013, il s’est élargi à deux pays du Sahel : le Niger et le Tchad.
Le RADDO est coordonné par l’association CARI. Dans chaque pays, une association est le point focal du RADDO. Son rôle : animer au niveau national une plateforme constituée d’associations oasiennes afin d'échanger entre elles et valoriser leurs réalisations. Le RADDO est piloté par un comité de suivi permanent constitué des points focaux et de la coordination.
Carte représentant les pays des associations membres du RADDO.
L’APEB a été créée en 1989 pour trouver des réponses aux problématiques de développement de l’oasis de Beni-Isguen (Wilaya de Ghardaïa au sud de l’Algérie). Les objectifs de l’APEB sont la mise en place d'une structure indépendante interlocutrice des pouvoirs publics pour toutes les questions d’environnement et la création d'alternatives permettant un développement durable de l’oasis.
Les actions de l’APEB sont la sensibilisation du public aux problématiques de l’environnement, l’échange d’expériences avec des partenaires, le plaidoyer pour une approche de développement des oasis telles que l’agroécologie, le tourisme responsable….
L’APEB est le point focal du réseau associatif de développement durable des oasis (RADDO) en Algérie.
Site de l’APEB : http://apeb-dz.org/
L’Association Oasis Ferkla pour l’Environnement et le Patrimoine (AOFEP) est une association marocaine à but non lucratif créée à Tinjdad (petite ville de la Province d’Errachidia, au sud-est du Maroc) en 2001. Elle voit le jour par l’initiative de 13 personnes engagées, natives de l’oasis et désireuses de sauvegarder la palmeraie de Ferkla, fortement impactée par la grande période de sécheresse des années 1980. Par la suite et en grandissant dans ses actions, l’AOFEP a étendu sa zone d’intervention à l’ensemble des territoires oasien du Maroc.
L’AOFEP est au service de la sauvegarde et du développement des zones oasiennes, tant sur le plan culturel, environnemental, social, qu’économique.
L’AOFEP est depuis 2013 le point focal du RADDO au Maroc, ce qui est venu renforcer son rôle d’acteur référent dans la préservation des écosystèmes oasiens du Maroc.
Site de l'AOFEP : https://aofep.net/
Fondé en 1998, l’ONG Tenmiya met à profit sa longue expérience (internationale, nationale, locale) et son collectif d’ingénieurs, de socio-économistes et de juristes mauritaniens au profit des populations urbaines et rurales défavorisées.
En collaboration avec les ministères nationaux et des bailleurs de fonds internationaux, Tenmiya participe à l’amélioration de l’accès aux services de base (eau, assainissement, énergie, agriculture) et l’appui à la société civile (plaidoyer, décentralisation).
Tenmiya représente en Mauritanie plusieurs réseaux mondiaux, panafricains et maghrébins pour le développement durable et la préservation de l’environnement comme le RADDO et le REPAM.
Tenmiya, point focal du RADDO en Mauritanie, en est l’un des membres fondateurs. Ce partenariat de longue date a permis d’améliorer la résilience des populations oasiennes grâce à des partages d’expériences régionaux, des formations, des appuis structurels pour la promotion des activités génératrices de revenus et de créer un plaidoyer continu en faveur de la conservation des oasis mauritaniennes et de leur population.
Pour plus d’info, consultez https://web.facebook.com/TenmiyaMauritanie/?_rdc=1&_rdr
Au sud-est de la Tunisie, l’oasis de Chenini Gabes est exposée depuis des années à de nombreuses problématiques telles que la désertification, l’assèchement des sources d’eau et la pollution.
Face à ces dangers, les habitants de l’oasis de Chenini ont choisi de réagir. Dès 1992, ils lancent un programme de réhabilitation de l’oasis. Trois ans plus tard, l’ASOC (Association de Sauvegarde de l’Oasis de Chenini) voit le jour, anciennement « Club UNESCO », et initie le RADDO en tant que membre fondateur.
Les objectifs de l’association sont :
- Réaliser et soutenir des actions de développement durable, en partenariat avec la société civile
- Initier et impliquer la population locale à prendre en main son propre développement et extrapoler l’expérience à d’autres oasis dans le monde
- Aider les jeunes éleveurs à investir dans l’agriculture oasienne typique de la région pour améliorer leurs revenus issus de l’oasis
https://www.facebook.com/AssociationDeSauvegardeDeLOasisDeCheniniGabesasoc/
"Almadeina" désigne une variété de dattes ramenée de la Mecque, dans la langue Tassawaq parlée à Ingall. Créée en 1995, Almadeina est une association démocratique, apolitique et sans but lucratif d'envergure nationale. Son siège social est basé dans l’oasis d’Ingall où l’association est la plus active.
Almadeina a pour objectif de réhabiliter les palmeraies des dattiers du Niger en préservant l’environnement et ses ressources naturelles (eau, sol...) tout en apportant un mieux-être à l’ensemble de ses membres adhérents. L’association veut avoir une vision globale des palmeraies des dattiers en incitant à une démarche participative des exploitants des dattiers eux-mêmes, pour faire émerger les savoirs, les idées et les réalités locales. Almadeina est active dans la préservation et la culture du palmier dattier mais également l’aménagement des koris. Lien de présentation
Créée en juillet 2005, Lead Tchad est une association apolitique et à but non lucratif initiée par des jeunes tchadiens qui souhaitent mettre à la disposition de leur pays leurs compétences et expériences afin de contribuer à la mise en œuvre d’un développement économique soutenable et socialement équitable dans un environnement durable.
Lead Tchad est aujourd’hui l’une des associations les plus dynamiques, crédibles et entreprenantes du pays. Elle est la première association désignée pour dispenser ses enseignements sur le leadership pour l’environnement et le développement durable au même titre que les autres programmes Lead dans le monde. Lien de présentation
Depuis plus de 20 ans, le CARI, association de loi 1901 de solidarité internationale, s’engage pour un développement solidaire et durable des pays du Sud. Il a été parmi l'un des pionniers dans la lutte contre la dégradation des terres, convaincus de la nécessité d’une prise en compte sérieuse des terres pour la réduction de la pauvreté, dans la question des changements climatiques, des migrations et du développement des pays soumis à la sècheresse. Le CARI estime que seule la société civile organisée est en mesure de faire bouger les lignes pour créer un environnement plus favorable. La mise en réseau des acteurs et leur décloisonnement est pour le CARI une nécessité avérée et le gage d’une plus grande efficacité.
Site du CARI : http://www.cariassociation.org/