Mohamed Ould Abdellahi, auteur du business plan et conseiller au Ministère du développement rural, ouvre l’atelier en remerciant l’ensemble des partenaires pour leur collaboration dans la conception et la réalisation du business plan. Son discours est suivi des remerciements du président de l’UAGPO, du Conseiller Régional de l’Adrar, de la chargée d’affaire de l’ambassade des USA et finalement du secrétaire général du Ministère du développement rural.
Un bref retour sur les grandes lignes du Business Plan a permis de rappeler que l’Adrar représente 40% de l’effectif de palmier dattier national, dont seulement 60% est aujourd’hui productif. Le cout de production pour les phoeniciculteurs varie selon plusieurs facteurs, dont le principal est de loin le type d’énergie utilisé pour l’exhaure (diesel VS solaire).
Crée selon la loi 016/98, la willaya de l’Adrar compte 24 AGPO, une structure faitière appelée Union des AGPO et un accompagnement continu au travers du PDDO (Programme de Développement Durable des Oasis), en quatrième phase de déploiement actuellement. La filière de récolte des dattes est organisée au travers des contrats signés entre l’Union et les producteurs. Trois centres de collecte vont voir le jour, à savoir, un par Moughataha : Chingeti, Ouadan et Aoujeft. Celui d’Atar est déjà opérationnel. A l’avenir, le tri des dattes se fera directement dans le champ. Les producteurs reçoivent actuellement des formations d’assurance qualité leur permettant d’effectuer ces fonctions in situ. En effet, les pertes post récoltes se comptent jusqu’à 53% de la production. Pour pallier à ces manquements structurels, une refonte de la filière depuis le champ jusqu’au commerçant (producteur, centre de collecte, usine de conditionnement, transport, transformation) sera mise en place d’ici à 2022.
Pour plus de détails concernant cette refonte ainsi que le montant des investissements et marges prévues, référez-vous au Business Plan disponible sur le site de Tenmiya.