Intervenants :
Modérateur :
60 personnes ont participé à cette conférence multi-acteurs qui avait pour objectifs de présenter l’état de la dégradation des terres et des ressources en eau.
Aujourd’hui, 2 millions de personnes vivent sur des terres dégradées. Cette dégradation est déjà très visible notamment sur le continent africain avec la chute de la rentabilité des terres cultivables. On estime à 30% la perte de la rentabilité des terres agricoles africaines d’ici 2050.
Ce rendez-vous était l’occasion de revenir sur le concept de Land Dégradation Neutrality (LDN) et ses possibilités de mise en œuvre à différentes échelles: du local au multi-latéral.
Marcos Montoiro a renouvelé l'appui du secrétariat dans la mise en œuvre des plans nationaux. Il précise également que l'approche du LDN, qui est une démarche générale, n'empêchera pas une prise en compte des spécificités pays.
Jean Luc Chotte lui est revenu sur ce que pense la science de ce concept et défini a les actions du SPI: éviter, réduire et réhabiliter les terres dégradées. Le contexte local est important dans le travail réalisé par le SPI.
Les intervenants ont également souligné l’intérêt de l’approche genre dans la lutte contre la désertification et notamment dans le domaine de l’eau avec l’expérience menée par l’OSS via le projet des ambassadrices de l’eau. En ce qui concerne l’eau, en Afrique, les ressources en eaux sont disponibles mais la mobilisation des pays africains est encore à renforcer pour une meilleure gouvernance de la gestion de ces ressources.
La gestion durable des terres nécessite l’implication de tous les acteurs pour assurer la rentabilité et la durabilité. L’agroécologie pourrait être une des solutions pour lutter contre la dégradation des terres et ainsi contribuer à améliorer la rentabilité des terres cultivables et réduire la pauvreté pour limiter les flux migratoires.