L’Assemblée des membres de l’UICN a adopté des motions qui, en devenant des politiques générales, peuvent avoir une influence positive sur la lutte contre la désertification et la dégradation des terres. 3 d’entre elles portent des recommandations formulées par le CARI et ses partenaires, notamment dans le cadre du projet Avaclim.
L’UICN demande aux gouvernements, à la société civile et aux investisseurs privés de donner la priorité à la transition dans les secteurs de l'alimentation et de l'agriculture, afin que de contributeurs à la perte de biodiversité, ils fassent désormais partie intégrante de la restauration et de la gestion durable de l'environnement. Pour s'aligner sur les ODD de l'ONU, ces acteurs doivent mobiliser des ressources adéquates pour soutenir les pratiques durables aux niveaux des exploitations agricoles, des paysages et de la chaîne d'approvisionnement.
L’UICN y recommande aux agriculteurs, à l'industrie et aux autres acteurs locaux et de la chaîne de valeur de s'engager dans des actions en faveur de la transition vers des pratiques agroécologiques, le cas échéant, en tant que solutions à opposer aux défis économiques, environnementaux et sociaux à relever en termes d'exploitations agricoles et de paysages, d'insécurité alimentaire, de malnutrition et de perte de la biodiversité.
L’UICN y demande aux États de proposer des leviers économiques incitatifs pour préserver les espaces naturels et agricoles à forte valeur écologique en favorisant notamment des stratégies foncières vertueuses et l’implication des propriétaires privés et pour élaborer des stratégies de paiement des services écosystémiques et des programmes volontaires d'aide à la conservation.
De multiples questions sont aussi posées par l’UICN dans le cadre de ce Congrès, dont celles-ci :
À ces deux questions, des réponses concrètes sont apportées par les initiatives agroécologiques identifiées et caractérisées en zones arides dans les sept pays de mise en œuvre du projet Avaclim et par les recommandations formulées par les membres du RADDO pour sauvegarder les oasis.
Both ENDS, le CARI et de nombreuses organisations de la société civile participent au Congrès mondial de l’UICN. Le CARI est à l’initiative de plusieurs activités du Congrès :
Enfin le Congrès mondial de l’UICN est l’occasion de mettre à disposition du grand public et des responsables politiques différents outils conçus par le CARI et nos partenaires :
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