Dans le cadre du RADDO ces financements en cascade ont fait l’objet d’une procédure qui s’est étalée sur l’année 2019, avec un suivi qui s’est étalé jusqu’en début d’année 2020. Des associations oasiennes d’Algérie, du Maroc, de Mauritanie et de Tunisie ont chacune bénéficié de 2 000 € pour appuyer l’un de leur projet sur une durée approximative d’un an.
Au Maroc, les fonds obtenus ont permis à l’association Agoudim de réhabiliter la khettarat du ksar Agoudir dans la province de Tinghir.
En Tunisie, les deux associations ayant été retenues sont :
- l'association Nakhwa : une association féminine qui valorise le jonc, ressource naturelle oasienne peu employée pour l’artisanat.
- l’association Nahkla met en place un circuit court de valorisation des produits de l’oasis avec le projet " Préserver la biodiversité : Manger local ". L’objectif est de mettre en relation des femmes artisanes et des écoles locales afin de proposer aux enfants des goûters issus de l’oasis. En effet, les femmes sont expertes dans la réalisation de délicieux biscuits à partir de datte et de sucre de datte. Une centaine d’écoliers répartis dans trois écoles de Douz ont bénéficié de goûters à base de produits oasiens (lait et dattes…).
En Algérie, trois projets ont été menés à bien :
- Le projet "Insertion professionnelle" par l’apiculture de l’association Terre Verte. Le projet vise à lutter contre le chômage à travers la réhabilitation de l’oasis de Moghrar.
- L’association Ville verte a lancé le projet "Green group" : valorisation des déchets de l’oasis et commercialisation de compost. L’objectif du projet est de fabriquer du compost pour permettre de réduire les résidus de l’oasis de Hamda. Ils seront alors valorisés en engrais organiques pour les réutiliser dans l'agriculture.
- l’association Ettahadi a bénéficié des fonds souples pour un projet de sensibilisation des populations des services rendus par l’oasis au travers de la valorisation des déchets. Pour cela un investissement a permis l’achat d’un broyeur de petits végétaux et la mise en place d’un compost.