La COP15 réunira des dirigeants de gouvernements, du secteur privé, de la société civile et d'autres acteurs clés du monde entier. Elle a l’ambition d’offrir des réponses concrètes aux défis interconnectés de la dégradation des terres, des changements climatiques et de la perte de biodiversité, alors que nous entrons dans la Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes. Les droits fonciers, l'égalité des sexes et l'autonomisation des jeunes figurent aussi parmi les principaux points au programme de la conférence.
Le CARI y sera présent avec plusieurs de ses partenaires des zones arides : des organisations de la société civile qui promeuvent le déploiement de l’agroécologie notamment en Afrique du Sud, au Brésil, au Burkina Faso, en Éthiopie, en Inde, au Maroc et au Sénégal. Dans le cadre de la COP15, ces organisations organisent le 13 mai un événement dédié à l’agroécologie et aux réponses qu’elle apporte pour passer « de la pénurie à la prospérité » d’ici 2030.
L’urgence de cette mobilisation collective est rappelée par le GIEC qui, dans son dernier rapport publié en mars 2022, explique disposer de preuves solides que de nombreuses pratiques d'utilisation des terres conformes aux principes de l'agroécologie peuvent contribuer simultanément : à l'atténuation des changement climatiques, à l'adaptation à ces changements et à la réduction des risques de dégradation des terres.
Pour Manon Albagnac, salariée du CARI et présidente du panel des organisations de la société civile auprès de la CNULCD : « la COP15 offre à la société civile une opportunité pour interpeller en direct les États et les bailleurs sur l’urgence de traduire leurs engagements en actes, et qu’ils investissent massivement contre la dégradation des terres et pour la transition agroécologique dans les territoires ».
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