Ainsi, en 2007, le laboratoire phyto-biotechnologie d’Atar a vu le jour. Ces activités se répartissent en quatre axes de recherche :
l’établissement d’une carte des différents foyers des maladies des palmiers ;
l’amélioration génétique par croisements contrôlés ;
la caractérisation morphologique des variétés mauritaniennes ;
la mise en route de la culture in vitro (CIV).
Les services du laboratoire sont principalement gratuits.
Une plateforme en ligne permet rapidement de déceler la cause du problème et un conseil agricole et/ou phytosanitaire est directement partagé avec le producteur.
Aussi, pour faire face à l’exode rural criant que connait les oasis, le laboratoire, par le biais du projet PDDO (projet de développement durable des oasis), a créé une palmeraie de 100 ha aux abords de la ville d’Atar. Ce site sert non seulement de terrain d’expérimentation et permet aussi aux plus démunis de dégager un petit revenu grâce à leur activité agricole (datte, maraichage) sur le terrain.
Le directeur, Dr. Kneita explique : "Le conseil agricole et phytosanitaire sont fort prisés par les producteurs. Toutefois, généralement les gens arrivent trop tard quand le problème est trop sérieux pour être traité. Une palmeraie se traite comme un enfant, dès les premiers signes de faiblesse, il faut prendre les dispositions nécessaires pour éviter que le problème ne s'aggrave."