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Participation du CARI au conseil d’administration de l’Observatoire du Sahara et du Sahel

Le 24 et 25 Avril s’est tenue la 23ème session du Conseil d’Administration de l’OSS à Nouaktchott (Mauritanie) où Patrice Burger, président du CARI, a participé en tant que membre de la société civile. Cette 23ème session s’est déroulée à la suite de plusieurs évènements importants au sein desquels l’OSS a activement collaboré : la COP 23 de la Convention Cadre sur le Changement climatique à Bonn (Allemagne), la COP13 de l’UNCCD (Convention des Nations Unies sur la lutte contre la Désertification) à Ordos (Chine) et le 8ème Forum Mondial de l’eau à Brasilia (Brésil).

L’Observatoire du Sahara et du Sahel est une organisation internationale (intergouvernementale) à vocation africaine, créée en 1992 et établie à Tunis (Tunisie) depuis 2000. Son action se situe dans les zones arides, semi-arides et subhumides sèches de la région sahélo-saharienne.

L’OSS travail en tant qu’initiateur et facilitateur de partenariats autour de défis communs liés à la gestion des ressources en eau partagées et à la mise en œuvre des Accords multilatéraux sur l’Environnement, notamment ceux portant sur la désertification, la biodiversité et les changements climatiques. » 

« Le Conseil d’Administration exerce une triple fonction de mise en œuvre des résolutions de l’Assemblée Générale, répartie entre la validation des programmes et des activités de l’OSS, la mobilisation de la communauté scientifique et l’identification de nouveaux partenaires au développement.

Lors de cette 23ème session, le Conseil s’est penché, entre autres, sur le bilan des activités de l’OSS durant l’exercice 2017, sur la mise en œuvre du programme d'action complémentaire et de la stratégie de mobilisation financière, sur le programme prévisionnel 2018, sur le rapport du Comité d’Orientation Stratégique et enfin sur la désignation d’un commissaire aux comptes. Les administrateurs du Conseil ont eu à examiner le bilan de la mise en œuvre de la stratégie 2020 ainsi que les modalités de préparation de la stratégie 2030 qui doit tenir compte des nouvelles orientations aux plans régional et international. »

Concernant les comptes, et malgré une bonne situation générale et une trésorerie confortable, il a été une fois de plus constaté le non paiement de  nombreuses cotisations des pays membres, notamment des pays sahéliens. Celles-ci sont en partie seulement compensées par des contributions de nouveaux membres essentiellement des pays développés. Bien que  volontaires – sujet toujours  en débats - ces cotisations devraient traduire l’appropriation de l’OSS par les états du circum saharien qui le composent. Cependant, c’est presque une tendance inverse qui se manifeste avec une croissance des pays donateurs du nord ce qui, malgré la bonne nouvelle, reste un problème dans un contexte d’aide publique qui se fait rare.

Concernant les actions et acquis de l’OSS, il s’avère que l’organisation déploie un important travail à base scientifique au service des pays africains, mais que sa valorisation reste mitigée ce que n’a pas manqué de souligner le Comité d’orientation stratégique (COS) par son président Luc Gnacadja dont les recommandations ont porté sur la dégradation des terres et de leur enjeu consistant à  passer d’une logique de dégrader, abandonner, migrer, à une logique d’éviter, réduire et restaurer, mais plus précisément à chercher à rejoindre un autre tryptique visant à protéger, maintenir et restaurer. A partir d’un travail sur le Bénin il a estimé que la première logique aboutissait à perdre 8% du PIB et la seconde à un gain de 5% du PIB. Dansce contexte l’OSS avait tout son rôle à jouer à la condition de recadrer sa stratégie sur l’agenda de l’Union Africaine et des Objectifs de développement durables, en revisitant sa mission et ses objectifs au service des pays africains et en améliorant le cadre de gestion pour l’axer sur les objectifs et les résultats. Dans sa présentation il n’a pas manqué de souligner la nécessité de renforcer la participation et l’implication de la société civile dans les initiatives de l’OSS aux niveaux politique et opérationnel.

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