Collection "Repères pour comprendre et agir"
La collection "Repères pour comprendre et agir" est un outil d’aide à la compréhension et à la prise de décision pour les acteurs engagés dans la lutte contre la désertification. Elle regroupe les informations utiles, parfois difficilement accessibles et forme un outil d’aide à la compréhension et à la décision pour les acteurs engagés dans la lutte contre la désertification ou en voie de l’être.
Premièrement édités en 2005 et actualisés en 2009, les Repères sont mis à jour en 2017. Ils sont structurés sous la forme de deux types de documents:
Fiche n°2 - La convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification
Dans cette fiche, la Convention est présentée ainsi que l'ensemble de ses organes. Elle propose également des feuillets complémentaires:
Extrait:
La CNULCD a été adoptée le 17 juin 1994 à la suite du « Sommet de la Terre de Rio » en 1992. Le texte est composé de 40 articles et de 5 annexes régionales. La répartition se fait comme suit : Afrique, Amérique Latine et Caraïbes, Asie, Méditerranée septentrionale et Europe Centrale et Orientale. Ses objectifs principaux sont la lutte contre la désertification et l’atténuation des effets de la sécheresse dans les pays touchés, en particulier en Afrique, afin de promouvoir un développement durable. Elle vise donc à « l’amélioration de la productivité des terres ainsi que sur la remise en état, la conservation et une gestion durable des ressources en terres et en eau, et aboutissant à l’amélioration des conditions de vie, en particulier au niveau des collectivités » (article 2, paragraphe 2 de la CNULCD). Elle est entrée en vigueur en 1996 après la ratification du texte par le cinquantième État.
En 2017, elle compte 196 États parties ce qui en fait la convention de Rio la plus ratifiée (par comparaison avec la Convention sur la Diversité Biologique et la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques). Elle est aussi considérée comme la convention qui a le plus pris en compte les apports de la société civile. Selon une étude menée par Betsill et Corell en 2007, l’influence de la société civile lors des négociations visant à l’adoption de la CNULCD a été très forte étant donné qu’elle a été capable de façonner le processus de négociation et le contenu de la convention (Michele M. Betsill et Elisabeth Corell (2007), NGO Diplomacy: The Influence of Nongovernmental Organizations in International Environmental Negotiations, The MIT Press).