Le secteur de l’utilisation des terres représente près de 25 % du total des émissions au niveau mondial. Il est possible de réduire ces dernières. La diffusion à plus grande échelle ou la reproduction de pratiques qui ont fait leurs preuves peuvent également contribuer de manière significative à la fixation du carbone. Une meilleure utilisation et une gestion plus efficace des terres, notamment grâce à une agriculture à faibles émissions, l’agroforesterie ainsi que la conservation et la restauration des écosystèmes peuvent, dans certains cas, réduire de plus de 25 % l’écart entre les besoins et les perspectives en matière de réduction d’émissions.
Dans le présent document, nous identifions une composante clé de l’équation des changements climatiques, souvent absente des débats actuels. Nous développons un
argumentaire solidement étayé, montrant que le secteur de l’utilisation des terres a le potentiel de réduire considérablement et immédiatement l’écart au niveau des émissions
par le biais d’activités de réhabilitation des sols et de restauration des écosystèmes.